La notion d'absurde dans les théâtres de l'absurde au XXe siècle

Abstract

Puisque la notion d’« absurde » désigne une rupture avec ce qui est établi, les dramaturges de l’absurde sont identifiés comme ceux qui s’éloignent des formes traditionnelles. Les racines de cette notion vont jusqu’à la philosophie de Kierkegaard [1813 – 1855], laquelle expose l’incompétence de l’homme à établir une signification ultime à la vie, ou plus précisément, à notre existence. Kierkegaard, considéré très souvent comme le précurseur de l’existentialisme, réussit à lier les « tonalités affectives » [« angoisse », « désespoir »], impliquant de cette façon une psychologie philosophique. Il faut dire aussi que Kierkegaard donne une grande attention à l’homme et il estime important le fait d’être subjectif. Grâce au théâtre de l’absurde, on peut comprendre que les pièces qu’il représente sont en réalité une manifestation de la peur que les auteurs eux-mêmes ont de la condition absurde de l’homme. Dans ce court mémoire, nous examinerons ce que voulaient exprimer les auteurs du théâtre de l’absurde et leurs pièces, lesquelles ont aidé à donner une définition plus précise de la notion de l’absurde. Ensuite, nous verrons les procédés et les techniques qui sont utilisés dans les théâtres de l’absurde. Par rapport à ce théâtre, nous analyserons aussi le courant 12 philosophique et littéraire de l’existentialisme, puisque ce mouvement traite des thèmes qui sont présentes aussi dans le théâtre de l’absurde. Pour cette raison, l’existentialisme aide aussi à mieux comprendre la notion de l’absurde, qui est le but principal de ce court mémoire. Enfin, nous concentrerons aussi sur comment l’absurde est représenté aujourd’hui.